Gastronomie
Présentation des recettes
Vous trouverez dans cette rubrique des recettes à base de fleurs, plantes et fruits sauvages.- Les noms des recettes suivis de (E) sont des recettes dont la réalisation est présentée étapes par étapes avec des photos et des commentaires.
- Les noms suivis de (N) indique une recette normale.
- La difficulté
(petite feuille verte) est évaluée de façon croissante à l'aide d'un indicateur allant de 1 à 4 feuilles (petite icône verte).
- Le prix
(petite "épine" brune) est évalué de la même manière.
J'espère alimenter (c'est le cas de le dire) cette rubrique régulièrement.
Avertissement
Il est coutume de mettre un avertissement de "principe". En ce qui concerne l'usage culinaire des fleurs et plantes, cet avertissement n'est pas qu'une simple ouverture de parapluie au cas où. Certaines plantes provoquent régulièrement des intoxications graves. C'est le cas de la Vérâtre (confondue avec la grande Gentiane jaune), de la Colchique (confondu avec l'ail des ours), la Petite cigüe (confondue avec le persil et le cerfeuil) pour ne citer que quelques exemples. Il y a peu de plantes toxiques (environ 5%) et encore moins de très dangereuses mais elles existent et il vaut mieux les connaître ou, dans le doute, s'abstenir. Certaines de ces plantes peuvent provoquer des problèmes simplement en les goûtant (la plus dangereuse étant certainement l'Aconit). D'autre part, tout est question de proportions. Des plantes inoffensives à des doses normales, peuvent provoquer des problèmes en cas de surconsommation.Beaucoup de plantes toxiques ont des usages thérapeutiques.
Tela Botanica
Pour faciliter l'identification, un ou plusieurs liens, en fonction du nombre de plantes sauvages présentes dans la recette, seront affichés en haut de la liste des ingrédients. Ils pointent sur l'excellent site Tela Botanica, portail francophone de botanique. Dans l'onglet "Illustration", vous trouverez d'autres photos et dessins en plus de celles des albums photo de ce site vous permettant de mieux identifier la plante.Une tradition à retrouver...
Le but des ces recettes est de se faire plaisir en retrouvant l'usage culinaire de fleurs et de plantes sauvages qui s'était plus ou moins perdu. Il fut un temps ou la plupart des hommes et des femmes n'avaient pas le choix, quelque soit leurs lieux d'origine. Le complément alimentaire gratuit apporté par les plantes sauvages était vital. Est-ce ce lien avec des périodes difficiles qui ont incité beaucoup de personnes à abandonner ces produits naturels pour n'acheter que des produits manufacturés. Le topinambour, quant à lui, a fait longtemps ressurgir des souvenirs de la guerre 39-45, où il servait le plus souvent de substitut à la pomme de terre. Il a fallu le travail de quelques grands chefs pour le remettre, un peu, au goût du jour.Est-ce par manque de temps ou bien est-ce qu'aller cueillir des plantes sauvages pourrait-être synonymes de pauvreté ou d'avarice ?
... et à réinventer
Lorsque j'ai commencé à chercher des recettes du passé, lorsque j'ai appris à reconnaître certaines fleurs et certaines plantes, à expérimenter leur goût, leur parfum, j'ai été très étonné que nous ayons perdu l'habitude de leur usage, sauf pour de rares personnes qui ont continué à les utiliser. Je m'étais dit que si nous ne les utilisions plus, c'est qu'elles n'en valaient pas la peine et qu'avec le temps, un tri s'était opéré.Le goût très fin de petit pois du silène enflé, l'odeur et la saveur très particulière de l'aspérule odorante qui rappelle un peu la vanille, le goût de champignon de l'épiaire des bois sont autant d'agréables surprises qui m'ont incité à continuer mes expériences avec de plus en plus de passion et ont enrichi les recettes beaucoup plus connues que je faisais depuis déjà très longtemps comme la soupe d'ortie, la confiture de cynorhodons et quelques autres. Tous ces végétaux peuvent servir de matière première, tout autant à des recettes inventives et modernes qu'aux recettes traditionnelles qui méritent, pour beaucoup, d'être remise au goût du jour.